Caractérisation de la réponse des bénitiers (Tridacna maxima) aux contaminants métalliques,à l’échelle moléculaire et cellulaire
Les lagons Polynésiens ne sont pas épargnés par les pollutions métalliques en raison des activités anthropiques passées (militaires) ou des rejets urbains. Cette pollution n’est pas sans risques pour
l’état de santé des écosystèmes marins et des organismes aquatiques qui les composent. La grande diversité géographique des îles Polynésiennes et des activités anthropiques qui leur sont spécifiques (activités agricoles, urbanisation, aquaculture…), suscitent l’intérêt dans la compréhension de l’impact de ces contaminations sur les organismes aquatiques. Le bénitier (Tridacna maxima) est un
bivalve filtreur à large distribution géographique qui présente une longévité exceptionnelle et un mode de vie sédentaire. Ces diverses caractéristiques en font une espèce bioindicatrice de la contamination du milieu naturel et par conséquent un modèle biologique d’intérêt majeur. Dans le cadre de ce projet, les impacts toxicologiques d’une contamination par les métaux sur les bénitiers
seront évalués à l’échelle moléculaire et physiologique des organismes. Cette approche consistera à prélever des bénitiers de plusieurs îles et atolls polynésiens, qui seront sélectionnés en fonction de leurs activités anthropiques respectives. Cette étude permettra d’améliorer nos connaissances sur les réponses des bénitiers à une contamination métallique et permettrons également d’établir un lien entre les activités anthropiques propres à chaque île/atoll et les effets observés à l’échelle de l’organisme.